Partie 4
L’expertise accumulée par ces six usines du futur permet de dégager de nombreux enseignements intéressants, notamment pour les entreprises manufacturières qui n’ont pas encore atteint ce stade de maturité. Nous leur avons donc demandé quels conseils elles donneraient à celles qui veulent se lancer dans la digitalisation.
Si vous avez trop de “déchets” dans vos processus, digitalisez-les aussi."
Maar wat leveren die data nu concreet op? De tweede horde die maakbedrijven nemen, is die data op een overzichtelijke en efficiënte manier aan de medewerkers presenteren.
Guy De Winne (ST Engineering): “De voorbije jaren verzamelden we heel wat data, maar die zat verspreid over verschillende databases, zowel vanuit de productie en machines als uit de ondersteunende diensten. We wilden ervoor zorgen dat alle informatie gecentraliseerd werd in één datacube met verschillende views. Zodat elke medewerker vlot de juiste informatie voor zijn functie uit die centrale database kan halen.”
Voor Lavetan was de verhuis naar een nieuwe, ruimere locatie het startsein voor de digitale transformatie.
Jan Robrechts: “We tekenden één geautomatiseerde waardeketen uit, vanaf het vertrek van het staal bij de klant tot en met de factuur. In onze waardeketen triggert het einde van een procesfase automatisch de daaropvolgende. De intelligentie zit dus versleuteld in het systeem in plaats van in de hoofden van de medewerkers. Die waren immers steeds moeilijker te vinden.
“Onze groei stokte door de schaarste aan labotechnische profielen op de arbeidsmarkt. Maar versleutel je die knowhow zoveel mogelijk in je systemen en processen, dan breek je die talentvijver open. Vandaag heeft ongeveer de helft van onze medewerkers geen labotechnische achtergrond meer nodig.”
Maar het bleef niet bij procesautomatisering alleen. Zo’n vijf jaar geleden startte Lavetan met robotisering, vooral om 24/7 businesscontinuïteit te garanderen. Jan Robrechts: “En sinds een tweetal jaar zitten we in de zogeheten ‘intelligente transformatiefase’. Niet harder, maar vooral nog slimmer werken is nu het motto.”
We tekenden één geautomatiseerde waardeketen uit, vanaf het vertrek van het staal bij de klant tot en met de factuur.”
5. Processen automatiseren
Guy De Winne (ST Engineering) est convaincu qu’il est inutile de digitaliser si vos processus ne sont pas au point. « Il y a vingt ans, la méthode Lean a fait son apparition en Europe. Nous avons été l’un des premiers à l’adopter. Tout au long de notre digitalisation, la mentalité Lean est restée primordiale. »
« C’est aussi le conseil que je donne aux autres entreprises manufacturières : assurez-vous que vos processus de production sont aussi efficaces que possible avant de commencer à digitaliser. Analysez en profondeur les domaines que vous pouvez optimiser. Si vous avez trop de “déchets” dans vos processus, digitalisez-les aussi. Si vous ne comprenez pas bien comment fonctionnent votre propre production et la logique de la digitalisation, vous ne pourrez jamais éliminer ces déchets par la suite. »
Tout au long de notre digitalisation, la mentalité Lean est restée primordiale."
- Une feuille de route bien penséeest indispensable pour mener à bien un parcours de transformation.
- Osez expérimenter. Mais osez aussi arrêter certains projets si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
- Mettez en œuvre des changements étape par étape. À chaque victoire, vous gagnez en confiance pour aller plus loin.
- Accordez suffisamment d’attention à la gestion du changement. Évitez les approches descendantes et concentrez-vous sur l’inclusion du plus grand nombre possible de collaborateurs dans le changement.
- Identifiez les processus sources de perte. Une fois que vous les avez trouvés, vous pouvez utiliser la digitalisation pour obtenir des résultats rapides.
- Assurez-vous que vos processus sont déjà efficaces et transparents avant de digitaliser. Sinon, vous risquez de digitaliser des sources de perte.
- Pour les grandes entreprises, la gestion de projet et la coordination sont cruciales. Elles vous permettent de trouver un consensus à tous les niveaux de l’organisation.
- Établissez un dictionnaire de la digitalisation dans lequel vous présentez toute la terminologie de façon claire pour toutes les personnes concernées.
- Digitaliser pour digitaliser ne sert à rien. Il vaut mieux utiliser la technologie pour améliorer l’environnement de travail.
- La digitalisation est un processus continu. Il faut toujours être prêt à adapter son infrastructure digitale aux possibilités et besoins réels.
10 conseils pour les entreprises manufacturières qui veulent se digitaliser
Introduire une nouvelle technologie, digitaliser des processus vieux de plusieurs années ou changer radicalement votre façon de travailler : quelle que soit l’étape que vous franchissez, elle comporte toujours des risques. Mais comment décider des risques à prendre ? Et que faire si une expérience tourne mal ?
Duracell encourage la culture de l’audace. Jan Casteels : « Les innovations ne doivent pas être pertinentes ou démontrables aujourd’hui. Nous sommes toujours prêts à participer aux innovations. Les parties qui nous inspirent sont donc les bienvenues. Par exemple, le plan de connectivité à l’extérieur de l’usine ne relève pas de notre initiative, mais a été proposé par un partenaire. Nous osons prendre des risques pour innover, en sachant qu’il y a toujours un risque d’échec. »
« Je conseille d’ailleurs aux autres entreprises manufacturières d’oser sauter dans le vide. C’est un processus qui fonctionne par à-coups. Mieux vaut essayer de ne pas définir et élaborer une vision globale à l’avance, mais de commencer par un seul projet. Identifiez où se situent vos pertes et une fois que vous disposez d’une évolution démontrable et réussie, vous entrez dans une spirale positive d’innovation. Ensuite, les possibilités sont infinies. »
Vandemoortele essaie de créer de la place pour l’expérimentation dans un environnement sûr. Pepijn Verhaeghe : « La digitalisation ne signifie pas que chaque innovation met l’ensemble de l’entreprise sens dessus dessous. Nous faisons d’abord des tests dans un environnement pilote sûr et limité. Ensuite, nous prenons une décision : déployer à plus grande échelle ou non ? Parfois, un déploiement a lieu à l’échelle de l’organisation, mais il faut parfois simplement oser arrêter les démarches. »
Nous osons prendre des risques pour innover, en sachant qu’il y a toujours un risque d’échec."
Partie 4
L’expertise accumulée par ces six usines du futur permet de dégager de nombreux enseignements intéressants, notamment pour les entreprises manufacturières qui n’ont pas encore atteint ce stade de maturité. Nous leur avons donc demandé quels conseils elles donneraient à celles qui veulent se lancer dans la digitalisation.
Guy De Winne (ST Engineering) est convaincu qu’il est inutile de digitaliser si vos processus ne sont pas au point. « Il y a vingt ans, la méthode Lean a fait son apparition en Europe. Nous avons été l’un des premiers à l’adopter. Tout au long de notre digitalisation, la mentalité Lean est restée primordiale. »
Tout au long de notre digitalisation, la mentalité Lean est restée primordiale."
« C’est aussi le conseil que je donne aux autres entreprises manufacturières : assurez-vous que vos processus de production sont aussi efficaces que possible avant de commencer à digitaliser. Analysez en profondeur les domaines que vous pouvez optimiser. Si vous avez trop de “déchets” dans vos processus, digitalisez-les aussi. Si vous ne comprenez pas bien comment fonctionnent votre propre production et la logique de la digitalisation, vous ne pourrez jamais éliminer ces déchets par la suite. »
10 conseils pour les entreprises manufacturières qui veulent se digitaliser
- Une feuille de route bien penséeest indispensable pour mener à bien un parcours de transformation.
- Osez expérimenter. Mais osez aussi arrêter certains projets si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
- Mettez en œuvre des changements étape par étape. À chaque victoire, vous gagnez en confiance pour aller plus loin.
- Accordez suffisamment d’attention à la gestion du changement. Évitez les approches descendantes et concentrez-vous sur l’inclusion du plus grand nombre possible de collaborateurs dans le changement.
- Identifiez les processus sources de perte. Une fois que vous les avez trouvés, vous pouvez utiliser la digitalisation pour obtenir des résultats rapides.
- Assurez-vous que vos processus sont déjà efficaces et transparents avant de digitaliser. Sinon, vous risquez de digitaliser des sources de perte.
- Pour les grandes entreprises, la gestion de projet et la coordination sont cruciales. Elles vous permettent de trouver un consensus à tous les niveaux de l’organisation.
- Établissez un dictionnaire de la digitalisation dans lequel vous présentez toute la terminologie de façon claire pour toutes les personnes concernées.
- Digitaliser pour digitaliser ne sert à rien. Il vaut mieux utiliser la technologie pour améliorer l’environnement de travail.
- La digitalisation est un processus continu. Il faut toujours être prêt à adapter son infrastructure digitale aux possibilités et besoins réels.
Si vous avez trop de “déchets” dans vos processus, digitalisez-les aussi."
Introduire une nouvelle technologie, digitaliser des processus vieux de plusieurs années ou changer radicalement votre façon de travailler : quelle que soit l’étape que vous franchissez, elle comporte toujours des risques. Mais comment décider des risques à prendre ? Et que faire si une expérience tourne mal ?
Duracell encourage la culture de l’audace. Jan Casteels : « Les innovations ne doivent pas être pertinentes ou démontrables aujourd’hui. Nous sommes toujours prêts à participer aux innovations. Les parties qui nous inspirent sont donc les bienvenues. Par exemple, le plan de connectivité à l’extérieur de l’usine ne relève pas de notre initiative, mais a été proposé par un partenaire. Nous osons prendre des risques pour innover, en sachant qu’il y a toujours un risque d’échec. »
Nous osons prendre des risques pour innover, en sachant qu’il y a toujours un risque d’échec."
« Je conseille d’ailleurs aux autres entreprises manufacturières d’oser sauter dans le vide. C’est un processus qui fonctionne par à-coups. Mieux vaut essayer de ne pas définir et élaborer une vision globale à l’avance, mais de commencer par un seul projet. Identifiez où se situent vos pertes et une fois que vous disposez d’une évolution démontrable et réussie, vous entrez dans une spirale positive d’innovation. Ensuite, les possibilités sont infinies. »
Vandemoortele essaie de créer de la place pour l’expérimentation dans un environnement sûr. Pepijn Verhaeghe : « La digitalisation ne signifie pas que chaque innovation met l’ensemble de l’entreprise sens dessus dessous. Nous faisons d’abord des tests dans un environnement pilote sûr et limité. Ensuite, nous prenons une décision : déployer à plus grande échelle ou non ? Parfois, un déploiement a lieu à l’échelle de l’organisation, mais il faut parfois simplement oser arrêter les démarches. »